Le 26 novembre 2018, je suis entrée à la Westboro Academy, une école élémentaire d'Ottawa, en même temps que des élèves qui faisaient la moitié de ma taille. Une fois à l'intérieur, j'ai dit à la secrétaire que j'étais bénévole pour l'atelier de codage.
C'était ma première expérience en classe. Bien que je travaille pour un organisme dont le nom comprend le mot code, ironiquement je n'avais jamais touché à l'aspect programmation. En partie parce que mes tâches se limitent aux communications, mais aussi parce que j’ai toujours trouvé le codage un peu intimidant.
Heureusement, cet atelier a provoqué tout un revirement de situation!
Andrew, gestionnaire du rayonnement de l'éducation et instructeur principal chezKCJet Phil, ingénieur logiciel et bénévole, étaient en charge d'une série d'ateliers de codage à la Westboro Academy à la fin novembre. De mon côté bien qu'inexpérimentée, j'offrais mon soutien.
On nous a conduits dans la classe de 7e année et nous avons attendu que les 11 élèves plutôt bavards entrent et s’installent à leur place. La première tâche était une activité débranchée - un exercice sans ordinateur pour réchauffer les élèves.
Andrew a dessiné une grille de cinq sur cinq sur le tableau blanc et a demandé des volontaires. Deux d'entre eux, Jonathan et Maya, ont été choisis. Un morceau de papier avec une grille identique a été remis à Maya et elle s'est retournée pour faire dos au tableau. Andrew a dessiné une forme en remplissant les cases de la grille et a demandé à Jonathan de communiquer à Maya des instructions suffisamment claires pour qu'elle puisse reproduire le dessin sur sa propre grille, sans le voir au tableau.
Andrew a expliqué que le but de l'activité était d'établir une communication claire entre un expéditeur et un destinataire, ce qui imite la manière dont un utilisateur (expéditeur) programme à l'aide d'un logiciel ou d'un équipement informatique (récepteur).
Andrew a ensuite sorti l'étoile du jour: le micro:bit. Pas plus gros qu'une boîte d'allumettes, un micro: bit est un petit ordinateur programmable doté d'une grille de cinq par cinq DEL pouvant être codée à l'aide d'un site Web où l'on utilise le codage par blocs.
A big thank you to Ms. @LilaKCJ from #KidsCodeJeunesse for teaching us how to code using microbits! @smygr56 had a blast! 😄👍 @KidsCoding @SMYocsb pic.twitter.com/ntey1xl1hk
— Mme Kristina (@MmeKristina) November 24, 2018
Le micro:bit peut aussi être utilisé pour enseigner la pensée algorithmique dans n'importe quel contexte éducatif, du cours d'art au cours de math. Parce qu’il est interactif, visuel et facile à utiliser, les étudiants apprennent aisément le code au moyen du micro:bit et les enseignants sont impatients de l’intégrer à leurs programmes.
Dès qu'Andrew eut présenté le dispositif à la Westboro Academy, les étudiants se sont lancés avec enthousiasme dans l'exploration du micro: bit et de son site Web. En me promenant dans la classe, je remarquais des passionnés qui bricolaient déjà avec les blocs de codage.
Mais avant de pouvoir se lancer seuls, les élèves ont dû apprendre à coder leur nom. En combinant deux blocs de codage en ligne, en téléchargeant le code sur l'ordinateur, puis en le transférant vers le micro: bit via une connexion USB, les élèves ont pu voir leur nom s'illuminer sur l'appareil. Une fois que les élèves se sont mis au travail, des «wow!» et des «cool!» ont fusé aux quatre coins de la classe.
What a fantastic morning we had as we learned all about coding with the micro:bit. Many thanks to @KCJ_Jenn and @KidsCoding @microbit_edu @SeanCaseyLPC @PSBPEI #cancode pic.twitter.com/7HnT4B5YhB
— Maureen Diamond (@msmithdiamond) December 20, 2018
Les élèves ont ensuite créé des animations en constituant des séquences de blocs, chacun à sa façon. Alors que je continuais à me promener, Jonathan m'a arrêtée et m'a demandé si la classe pouvait apprendre à utiliser la fonction musique.
Tandis qu'Andrew expliquait comment utiliser le clavier numérique du programme, sa voix fut rapidement enterrée par une symphonie de bips et de boops provenant des ordinateurs. Les élèves codaient des airs familiers tels qu' Happy Birthday ou Jingle Bells, et une élève a même essayé de coder Yankee Doodle en se référant à sa feuille de musique imprimée.
Après avoir assisté à 10 ateliers, Phillip a remarqué que les élèves du primaire étaient toujours enthousiasmés par le codage : «Ils l'aiment tous!».
Thanks to @JimKCJ from @KidsCoding for spending two days at Learys Brook and teaching us all kinds of new micro:biòt features! Great curricular connections to the cartesian plane in Math! #codenlesd @NLESDCA @learysbrook pic.twitter.com/TWsW4N8DpP
— Stacey Hopkins (@mme_hopkins) December 18, 2018
Et après avoir participé moi-même à trois ateliers, je peux en témoigner. Dans une classe de 5e année à la Carson Grove Elementary School, à Ottawa, j'ai pu constater que tous les élèves étaient enthousiastes à l'idée d'essayer les micro: bits.
À la fin de cette leçon, l'instructeur, Lila, a demandé aux élèves ce qu'ils avaient appris et 20 mains se sont levées.
J'ai aimé le fait qu'on puisse regarder ce qu'on a codé a déclaré Jason, un des élèves.
J'ai appris qu'on peut créer n'importe quel modèle added Abdul Rahman.
J'ai appris que coder ne consiste pas en une seule chose a ajouté Rua.
#microbits love! @KidsCoding @ocdsb pic.twitter.com/zYirvh2F5e
— Supreme Squad (@supremesquad27) December 7, 2018
J'ai vu que c'était très stimulant et que la classe évoluait à un très bon rythme», a déclaré Jenn, enseignante à l'école Heloise Lorimer en Alberta. «Les élèves étaient enthousiastes à l'idée d'apprendre à coder et j'aime apprendre avec eux pour améliorer nos compétences a-t-elle ajouté.
Elisa, une enseignante à la W.O. Mitchell School en Ontario, a déclaré que les élèves se sentaient bien informés au sortir de la classe: Ils ont beaucoup appris et étaient devenus des codeurs plus confiants à la fin des deux heures.
KCJ espère continuer à transmettre la joie des micro: bits dans les écoles partout au Canada et à encourager les enseignants de la maternelle à la 12e année à continuer à coder avec leurs élèves!
Vous voulez intégrer nos ateliers Coder en classe dans votre école? Grâce au financement de CodeCan, ils sont entièrement gratuits. De l’introduction à la programmation en passant par l’intelligence artificielle, nos ateliers posent les bases, pour que vous et vos élèves poursuiviez votre acquisition des compétences numériques dans le cadre du processus d’apprentissage créatif.
Continuer à lire :
11 janvier 2019
Code en classe: regard sur les ateliers micro:bit de KCJ